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<b>Rencontre avec Cécé et Dédé, dans les quelques minutes précédant le concert :
Comment envisagez-vous cette tournée, après 20 ans de musique expérimentale ?
Le dernier album studio remonte à 10 ans, nous voulions apporter les nouveautés qui nous trottaient dans la tête. Dans ce spectacle, il y a davantage de morceaux avec des visuels et des nouvelles compositions.
Qui compose, dans le groupe ?
Il y a 12 musiciens qui participent à l'écriture des morceaux. Le fait d'enregistrer un album est inévitable pour évoluer, avant le passage sur scène. Même si la scène est naturelle, pour les Tambours ! Dans le groupe, nous avons des talents qui permettent d'écrire, de composer, de travailler le graphisme, de concevoir les vidéos, etc. Toutes les compétences sont utilisées, finalement !
Comment se passe la relation avec le public, pendant vos concerts ?
Le premier effet est " scotchant ", puis les gens se détendent un peu, avant de se lâcher complètement.
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C'est sensiblement la même chose à chaque fois, il faut juste le savoir ! Il faut que les gens assimilent ce qu'ils découvrent, après ils se laissent emmener.
Comment vivez-vous la musique, de votre côté ?
C'est rock'n'roll ! Sur scène, il faut garder la maîtrise de la musique, rester concentrés? pas évident. Mais on a tous évolué, depuis quelques années, avec le passage de plusieurs musiciens. Le côté électro s'est renforcé, le spectacle est plus visuel, la musicalité est plus accrocheuse?
La maturité, à 22 ans ?
C'est ça ! A l'origine, nous sommes tous de Nevers. La formation est née le long des lignes de chemin de fer, en récupérant des bidons de la SNCF ! Nous avons commencé en nous amusant, aujourd'hui encore notre musique est " maison ". Le fait de travailler à 17, même après des années, ça reste fun et rock'n'roll. En plus, le retour du public est chaleureux, alors? !
Trois mots pour qualifier votre musique ?
Puissante, visuelle, humaine.
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Des projets en vue, des collaborations envisagées ?
Nous avons déjà eu l'occasion de jouer avec un orchestre philarmonique*. Mais l'approche nous semble trop écrite, un peu trop rigoureuse, " militaire " ! On n'a même pas l'impression de faire de la percussion, mais plutôt de la musique expérimentale.
Une conclusion, un message ?
On n'a pas de message ! Mais juste l'envie de continuer à tracer le sillon, en restant à l'écoute des évolutions technologiques. D'ailleurs, d'autres envies existent, des projets? Mais pour l'instant? chut !
Propos recueillis par Nikos
*Au Zenith de Paris avec l'orchestre des Lauréats du Conservatoire national supérieur de musique en 2007.
<b>Rencontre avec Cécé et Dédé, dans les quelques minutes précédant le concert :
Comment envisagez-vous cette tournée, après 20 ans de musique expérimentale ?
Le dernier album studio remonte à 10 ans, nous voulions apporter les nouveautés qui nous trottaient dans la tête. Dans ce spectacle, il y a davantage de morceaux avec des visuels et des nouvelles compositions.
Qui compose, dans le groupe ?
Il y a 12 musiciens qui participent à l'écriture des morceaux. Le fait d'enregistrer un album est inévitable pour évoluer, avant le passage sur scène. Même si la scène est naturelle, pour les Tambours ! Dans le groupe, nous avons des talents qui permettent d'écrire, de composer, de travailler le graphisme, de concevoir les vidéos, etc. Toutes les compétences sont utilisées, finalement !
Comment se passe la relation avec le public, pendant vos concerts ?
Le premier effet est " scotchant ", puis les gens se détendent un peu, avant de se lâcher complètement. C'est sensiblement la même chose à chaque fois, il faut juste le savoir ! Il faut que les gens assimilent ce qu'ils découvrent, après ils se laissent emmener.
Comment vivez-vous la musique, de votre côté ?
C'est rock'n'roll ! Sur scène, il faut garder la maîtrise de la musique, rester concentrés? pas évident.
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Mais on a tous évolué, depuis quelques années, avec le passage de plusieurs musiciens. Le côté électro s'est renforcé, le spectacle est plus visuel, la musicalité est plus accrocheuse?
La maturité, à 22 ans ?
C'est ça ! A l'origine, nous sommes tous de Nevers. La formation est née le long des lignes de chemin de fer, en récupérant des bidons de la SNCF ! Nous avons commencé en nous amusant, aujourd'hui encore notre musique est " maison ". Le fait de travailler à 17, même après des années, ça reste fun et rock'n'roll. En plus, le retour du public est chaleureux, alors? !
Trois mots pour qualifier votre musique ?
Puissante, visuelle, humaine.
Des projets en vue, des collaborations envisagées ?
Nous avons déjà eu l'occasion de jouer avec un orchestre philarmonique*. Mais l'approche nous semble trop écrite, un peu trop rigoureuse, " militaire " ! On n'a même pas l'impression de faire de la percussion, mais plutôt de la musique expérimentale.
Une conclusion, un message ?
On n'a pas de message ! Mais juste l'envie de continuer à tracer le sillon, en restant à l'écoute des évolutions technologiques. D'ailleurs, d'autres envies existent, des projets? Mais pour l'instant? chut !
Propos recueillis par Nikos
*Au Zenith de Paris avec l'orchestre des Lauréats du Conservatoire national supérieur de musique en 2007.
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