Je sais ce que vous allez dire : Elle chante encore Anaïs ? Et oui. Certes, le succès de ses albums "Le cheap show" et "The love album" est désormais un peu loin (près de 10 ans), mais le spectacle est toujours aussi convainquant. Car il faut plutôt parler de spectacle que de concert avec Anaïs. A l'origine plus comédienne que chanteuse, elle profite de l'heure qui lui est allouée pour amuser son auditoire. S'essayant à l'anglais sur la première chanson (Joni Mitchell), les anciens titres refont bientôt surface (Mon cÅ“ur mon amour) avec toujours la même puissance comique.
Anaïs remplace au pied levé François and the Atlas Mountatin, programmé à l'origine, et ne s'offusque même pas de devoir jouer devant des rangs clairsemés. Elle profite de l´?occasion qui lui est offerte lors de cette tournée pour présenter les titres de son futur album (comme " DRH " que le public est invité à reprendre en cÅ“ur). N´?hésitant pas à s'autoparodier, elle modifie son " Rap collectif " pour en faire un " Slam collectif " avant de s'élever contre cet authentique scandale qu'est l´?auto-tune (" Le vocodeur "). Après avoir moqué les infirmières dans " Christina ", le concert touche déjà à sa fin. Une reprise inattendue du Blurred Lines de Robin Thicke en rappel et il est déjà l'heure de se quitter.
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Je l'avais vu il y a 8 ans. j'epère ne pas devoir attendre aussi longtemps la prochaine fois.
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