Cali monte sur scène vers 21h, il entonne directement son dernier single La vie quoi et c'est déjà la folie. Les photographes montent sur scène. Il se jette dans le public, invite même les personnes installées dans les gradins à en sauter (je ne suis pas sur que le chef de la sécurité aurait apprécié qu'ils le fassent!). Dès le début le public répond également présent en l'acclamant. Il fait alors monter sur scène une jeune femme pour danser avec elle. Plus tard il proposera à une autre de venir chanter sur scène. Pas de chance elle ne connaissait pas les paroles.
Le dernier passage de Cali dans la région avait eu lieu en 2013 à Lens à la fin de sa tournée précédente. Le décor est un peu plus conséquent : de grands panneaux au fond de la scène et des estrades lumineuses sous la batterie et le clavier. Le déroulé du concert aussi est différent : plus resserré (quelques chansons en moins), et les nouveaux titres concentrés en début de set. Les premiers morceaux joués sont aussi plus lents. Les thèmes des nouvelles compos sont dans la lignée de ce qu'il a développé au cours de sa carrière : l'amour, l'amitié ou encore l´?engagement politique. Un titre dédié à ses grands parents Giusseppe et Maria, des républicains espagnols, vient confirmé cette tendance.
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Ce sera plus rock dans une seconde partie. Un virage lancé par Le grand chemin à l'origine interprété avec le chanteur des Silencers. Sur scène c'est avec son guitariste qu'il chante en duo ce texte bilingue français/anglais, avec une rythmique rock et des sonorités celtisantes. La suite suivra donc le même tempo avec notamment L'amour fou et 1000 cÅ“urs debout repris en chÅ“ur par la foule. Lors des dernières chansons, Cali, entonne aussi quelques extraits de reprises (Aérosmith, Téléphone ou encore The Who).
Avant le rappel, un premier bilan se dessine. A part quelques singles (La vie quoi ou L'amour fou), les nouvelles compos des deux derniers albums sont globalement plus faible. Heureusement, le réservoir (C'est quand le bonheur, Je m'en vais, Elle m'a dit) est suffisant pour passer une excellente soirée. Celle-ci se poursuit après cette coupure, l'occasion de prolonger le plaisir pour les nombreux fans présents, de tous âges et qui réservera une ovation méritée pendant de longues minutes aussitôt L'âge d'or, reprise de Léo Ferré, finie.
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