Ce soir, les murs du Splendid vont trembler. Gojira est à l´affiche. Les fans les ont attendu longtemps alors ils font déjà la queue pour entrer. Une longue cohorte de métaleux se dessine sur le parvis de la salle. Certains en profitent pour s´échauffer la voix en poussant quelques cris gutturaux. De tous âges et arborant généralement des vêtements à la gloire de différents groupes références du métal. On arrive enfin à pénétrer dans la salle, il faut faire vite si on veut se placer : c´est complet et ça se rempli vite. D´autant plus vite qu´il ne faudra pas être en retard car il n´y a pas de première partie ce soir (ce que déplorera le chanteur Joseph Duplantier durant le concert).
On profite toutefois d´un peu de temps pour aller sur leur stand merchandising pour y découvrir qu´ils y vendent les peaux de batterie, peintes par Mario Duplantier lui-même ! Mais pas le temps de trop s´attarder, il convient de prendre place rapidement pour assister au spectacle. Personnellement je décide prudemment d´aller rejoindre les sièges dans les gradins, aussi bien pour mieux voir que pour m´assurer de ne pas être pris dans la foule.
Ocean planet rempli le rôle d´introduction. La scène est peu éclairée, surtout au début mais déjà le public est ravi de voir ses idoles.
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Le rythme devient ensuite plus lourd et soutient le chant très guttural de Mario. Le bassiste Jean-Michel Labadie est particulièrement déchaîné ce soir et fait tourbillonner son instrument dans tous les sens. C´est sans doute lui qui se déplace le plus sur la scène du Splendid. En comparaison le second guitariste Christian Andreu paraît presque réservé. En tout cas, entre les quatre basques l´entente est parfaite. Le résultat est impressionnant de maîtrise. Régulièrement on croirait entendre des chants d´animaux étonnement produits par la saturation des guitares (lors d´Ocean Planet ou de Flying Whales). Il faut avoir en tête que les quatre Gojira sont très attachés aux problèmes environnementaux et outre ces références animalières on peut également cité Toxic Garbage Island pour sa prise de conscience du problème.
On remarque aussi que la setlist met surtout en avant l´album From mars to Sirius dont on fête cette année les 10 ans. La tournée n´annonce pourtant pas spécialement que cet album sera mis en avant comme c´est parfois le cas pour des tournées anniversaires.Le dernier opus en date L´enfant sauvage sera clairement mis de côté. Mais lors d´une de ses rares interventions, Joseph Duplantier donne l´explication.
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Au court d´un laïus assez long, le chanteur, après avoir clamer son amour pour le public lillois et confirmé qu´il aurait souhaiter pouvoir ajouter un groupe en première partie de cette soirée, annonce qu´un album est en préparation avec une date de sortie prévue pour début 2016. En attendant de pouvoir entendre le résultat, on se contentera très facilement des vieux morceaux, comme The Wisdom Comes sûrement un des titres les plus anciens interprétés.
Il faut aussi parler de la performance exceptionnelle de Mario. La batterie est véritablement mise en avant sur scène. Juchée sur une estrade et encadrée par pas moins de 8 enceintes, elle est visuellement au c?ur du dispositif. Surtout quand les lumières éclairent le gigantesque logo du groupe imprimé sur une toile en fond de scène. Dans ces conditions, Mario fait des merveilles avec sa double pédale qui martèle un rythme soutenu (et qui ne ralentira véritablement que pour World to Come). Fort de cette prestation, les 3 autres musiciens lui laisse même le champs libre pour un petit solo bienvenu également pour couper le concert et le relancer. Et comme le public ne peut décidément rien lui refuser, Mario s´avance même près du micro de son frère pour demander " un putain de circle pit ". Et des gradins il suffit de se pencher pour apercevoir un tourbillon se former en contrebas.
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J´ai bien fait de ne pas rester dans la fosse.
En conclusion, ce concert bien que ne s´inscrivant pas nécessairement dans une actualité chaude pour Gojira, a permis de passer une soirée plaisante qui aura plu notamment au nombreux fans qui se sont déplacés. On espèr
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