Tout cela part d'une histoire de chanteurs qui se comparent aux marins. Absents, manquants ; parfois même lorsqu'ils sont présents.
Alors Tony Melvil et Usmar se mettent au travail. Ils avaient l'expérience d'un spectacle pour enfants (Quand je serai petit), ils décident donc de faire un spectacle sur le manque. Spectacle pour enfants ne convient d'ailleurs pas, il serait plus juste de dire " spectacle tout public, à partir de 7 ans ".
Et les enfants ne s'y trompent pas qui tapent des mains, rient, commentent : " Il est poilu Tony ! " et reprennent un refrain.
Pourtant, on pourrait se dire que le thème est trop sérieux pour eux, que les textes sont parfois un peu difficiles. C'est vrai, le thème est sérieux. On y parle de la disparition d'un grand frère, de la mort des grands-parents, du divorce des parents. Toutes situations que certains des centaines d'enfants qui ont vu le spectacle ont eu ou auront peut-être à affronter un jour. Peut-être les mots de Tony et Usmar leur serviront-ils. Les textes sont sans concession inutile, et si les enfants ne comprendront pas tout, les adultes non plus, en tout cas pas à la première écoute (moi-même qui ai vu le spectacle deux fois...).
Mais il n'y a pas que les textes. Ce spectacle mélange rock et hip-hop, chanson et théâtre. Le (magnifique) décor est aussi là pour stimuler l'imagination lorsque l'on pense ne pas comprendre.
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Et le spectacle se déroule ainsi en une savante progression qui se termine par les acclamations d'un jeune public enthousiaste et avide de poser des questions aux artistes.
Théâtre, décor, ai-je dit. Car ne faut pas oublier la troisième artiste présente sur le plateau, ombre dansante, légère et indispensable, qui anime, ici une maquette de bateau, là une étoile, ici encore l'âme des disparus : Lauriane Durix
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