Pas d`anciens " camarades de classe " parmi les MISS AMERICA, ni d`amis de longue date. Plutôt l`histoire d`un groupe en fin de parcours, qui tente une dernière audition avant de claquer la porte de l`immeuble en ruine dans lequel il a élu domicile, en plein Monaco. Mais ce jour-là, un nouveau front-man pointe le bout de sa voix bourbon-Jack, balance un blues crasseux et plie l`affaire. Les amplis sont encore chauds lorsque les bières s`entrechoquent et qu`un toast est porté : au rock viril, à la mort des synthés et à la première tournée des stades, horizon 2017.
Chez les MISS AMERICA, ceux qui se ressemblent ne s`assemblent jamais, c`est plutôt les contraires qui s`attirent, façon Guerre Froide. Tommy ROVES (chant, guitare) grogne comme un black de New-Orleans, harmonica en bandoulière tandis que Lola EVANGELISTA (basse) hésite encore entre les Beaux-arts et une carrière de lapdancer. Rien de commun non plus entre Dimitri WALAS (guitare), les moulinets rageurs qu`il abat sur sa vieille Telecaster et l`imperturbable Morgane TAYLOR (batterie), tambour-major du quatuor, passée maître dans l`art du binaire.
Véritable groupe de scène, MISS AMERICA s`inspire autant des pères du blues américain (Robert JOHNSON, John Lee HOOKER!) que des grandes références du rock anglais (LED ZEPPELIN, The WHO!), s`appropriant aussi des influences plus traditionnelles, irlandaises ou indiennes.
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Convaincus que les Stones ne tiendront sans doute pas vingt ans de plus (quoi que !) ils sont prêts à reprendre le flambeau des Monsters Of Rock (AC/DC, QUEEN!) : des riffs pour les grands espaces, les motards à poil dur et les nostalgiques du rock`n`roll pur malt.
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