Puis sur la Grande scène s`est invité Roméo Elvis, un bruxellois au phrasé entendu partout ou presque, des mots explicites, un goût de sticker " Parental Advisory Explicit Lyrics " appliqué sur le mic du rappeur belge. Il a, comme pour répondre à sa réputation, emporté par son flow ses fans et les nombreux presque trop nombreux spectateurs de cette deuxième nuit secrète.
Du monde, du monde, trop de monde peut-être ? l`ambiance à l`intérieur des premiers rangs était très électrique, parfois méchante avec de jeunes gens oubliant avec facilité la bonne ambiance festivalière. De jeunes gens auxquels Roméo Elvis conscient de son public n`hésite pas à s`adresser en ces mots : " c`est quoi ce public d`adolescents prépubères qui chantent faux ". Parce que oui ça chantait faux mais ça jumpé, ça hurlait et ça s`amusait aussi ! Roméo Elvis taquin mais aussi showman. Il a entrainé la foule dans un déchainement incroyable au prix de bousculades, de sauts et de pogos. J`ai vu pas loin d`une vingtaine de festivaliers évacués des premiers rangs pour être pris en charge par les secours. Ce concert de Roméo Elvis c`était plus que de la gymnastique, peut-être un combat de soi à soi-même et aux autres NO LIMIT.
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Texte : Sophie DESREUMAUX
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