C'est pas nous qui sommes à la rue, c'est La Rue Kétanou". Il leur aura fallu cinq ans pour livrer le successeur de "Ouvert à double tour". Chacun s'adonnant à des projets personnels tout en continuant à livrer des concerts mémorables et exceptionnels du trio fondateur.
Aujourd'hui, à l'instar de l'Album Blanc des Beatles, l'album rose de La Rue Kétanou offre le meilleur d'un groupe soudé comme jamais : " Ce disque-là, c'est un renouveau avec les bases du départ ". Rien de plus vrai : porté par ces voix brutes, belles de leur fibre voyageuse, " informatable ", le flamenco y épouse comme d'hab', la chanson, le rap et les accents tziganes au détour des quatorze titres qui ne parlent au fond que d'amour. Honneur aux femmes d'abord et tendresse surtout (Todas las mujeres, Germaine, Derrière ses cheveux longs), ce qui n'exclut ni l'humour tendre (Ton cabaret), ni le fabuleux rap à fromage (Maître Corbeau), ni la main fraternelle tendue aux sans papiers (Les Derniers Aventuriers), ni, of course, l'hymne permanent à la vie (Prenons la vie, 80 tours de la terre). à Contresens du terme galvaudé de morale, La Rue Kétanou préfère son anagramme planétaire : el amor.
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