Il en va de la musique comme de bien des choses, on est supposé lui attribuer un style, voire un genre. Or il me semble que rendre justice à Adahy serait d'essayer d'indiquer des influences sans l'assigner à un style. Ce qui est sensible, précisément, c'est la sensibilité de l'écriture. Et si sa musique s'enracine dans une pop parfois vintage, les textes sont ceux d'une époque troublée et très actuelle. Et l'injustice serait grande d'oublier Maxime Mouquet à la basse et Thomas Berthelot à la batterie.