Le punk hardcore, souvent simplifié en hardcore, est un sous-genre du punk rock apparu en Amérique du Nord à la fin des années 1970. Il est considéré comme la première vague d'artistes de punk radicalisés et engagés, devenant plus underground ou inconditionnels, accélérant les tempos et raccourcissant les morceaux, notamment en réaction à la commercialisation de certains artistes punk. Le son est plus épais, plus lourd et plus rapide que le style de punk rock des années 1970. Il est caractérisé par des chansons courtes, fortes et passionnées Le punk hardcore, originaire de différentes zones en Amérique du Nord, apparaît progressivement entre l'explosion du punk en 1976 et l'apparition du groupe Minor Threat en 1980. En méme temps le UK 82, un équivalent britannique, était apparu bien qu'il ne fut pas trés connu. Il a postérieurement été nommé hardcore britannique. Les régions principales associées avec les origines du punk hardcore sont généralement Chicago, la Californie, Boston, Détroit, New York City, le Texas, Toronto, Vancouver et la ville de Washington. L'origine du terme punk hardcore est incertaine, quand bien méme une théorie est que le groupe D.O.A. de Vancouver rendit le terme officiel avec le titre de son album de 1981 : Hardcore 81. Jusqu'à environ à 1983, le terme hardcore a été peu employé. Les adolescents américains qui appréciaient le punk hardcore considéraient simplement qu'ils appréciaient le punk, bien qu'ils n'aient pas été nécessairement intéressés par le punk rock originel de la fin des années 1970. Un caractére trés affirmé du punk hardcore (bien plus que le punk originel) a été son approche Faites-le vous-même, en anglais Do It Yourself (DIY) de la musique. De façon générale (la Californie étant peut-étre l'exception) la scéne hardcore comptait entiérement sur des enregistrements, fanzines, interventions en radio et concerts DIY. Ils y réintroduisent des paroles critiques et engagées et mettent en avant une éthique plus stricte, moins exubérante, qui se traduit en partie dans l'apparence : les excés fantaisistes du punk avec son abondance de piercings, de couleurs, de pantalons à carreaux, vestes personnalisées et de coupes de cheveux excentriques sont rejetés au profit de simples jeans, T-shirts souvent blancs sans motifs et cheveux coupés courts, voire rasés.