Ses habitants sont appelés les Seclinois. Le surnom ou nom jeté des habitants est les loquebaux de S'clin ; il viendrait de Louis XI en visite à Seclin, et de la surprise qu'il eut de voir ses hôtes seclinois parés d'aussi beaux habits : Dieu que vous avez de bielles loques. Seclin est une " ville à la campagne " de près de 13 000 habitants urbanisée au tiers de sa superficie qui est de 1 742 hectares. On y trouve de nombreux équipements culturels et sportifs, deux musées, trois monuments historiques.
La commune est accessible par l'autoroute A 1, par plusieurs routes, par la voie ferrée et par des lignes de bus. Grâce aux fouilles archéologiques menées à Seclin, l'on comprend mieux les raisons de la création de la ville. La commune est située au centre d'un lieu assurant le passage entre les vallées de la Deûle et de la Marque. Abrité des vents dominants et orienté sud, l'emplacement a toujours bénéficié de conditions naturelles favorables. Les premières occupations remontent à plus de 100 000 ans comme en atteste le gisement de silex du paléolithique moyen découvert en centre-ville. à l'époque gallo-romaine, Seclin est un vicus où une population rurale se rassemble pour le commerce. La ville se construit à partir du quartier de la collégiale Saint-Piat, lieu de culte érigé en souvenir d'un martyr chrétien, saint Piat. Un collège de chanoines organise la vénération des reliques du martyr. La première collégiale remonterait au XIIIe siècle. Au XIIIe siècle également, la comtesse Marguerite de Flandre fonde l'hôpital Notre-Dame qui, au fil des siècles, s'étoffe architecturalement : outre la magnifique façade et sa belle cour carrée, cet ensemble remarquable permet de suivre jusqu'à nos jours l'évolution de l'architecture hospitalière liée aux conceptions médicales à travers les siècles. Au XVIe siècle, la vente de la seigneurie de Seclin par les chanoines à Guislain de Haynin, le premier représentant de la dynastie des seigneurs du Breucq, illustre la séparation des pouvoirs civils et religieux. Guislain de Haynin [2] est né vers 1520. Chevalier, fils de François Ier de Haynin et d'Antoinette de Tenremonde, il épouse Marguerite Domissent, fille de Jean, seigneur de Boisgrenier et d'Isabelle de la Broie.
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