Keziah Jones, né Olufemi Sanyaolu à Lagos au Nigeria le 1er octobre 1968, est un bluesman cosmopolite. Il mêle le blues, la soul et le funk pour créer un style propre : le blufunk.
Né à Lagos au Nigeria et fils d'une grande famille de Lagos, il est d'abord pris en charge par son oncle travaillant dans la région de Constantine en Algérie, ensuite, ce sera le départ en Angleterre, où il commence à jouer du piano à l'âge de treize ans, avant d'adopter la guitare trois ans plus tard. C'est dans le métro parisien qu'il se fait remarquer par un directeur artistique de Delabel France en 1991. Largement influencé par la personnalité politique et morale du musicien nigérian Fela, par le jeu de Jimi Hendrix et de Prince, il signe en 1993 le disque-manifeste Blufunk Is A Fact, un mélange de funk et de blues acoustique porté par le succès planétaire du single Rhythm is love. Le relatif échec commercial d'African Space Craft (1995), dans lequel il évoque les problèmes de l'artiste africain contemporain, et de Liquid Sunshine (1999) l'éloignent des feux de la rampe, jusqu'en 2003, année durant laquelle la publication de Black Orpheus lui permet de retrouver la faveur des médias. Il prépare en 2007 un nouvel album, Nigerian Wood, sorti le 1er septembre 2008 et inauguré par une série de concerts "surprises" dans les stations du métro parisien.
En 2008, il enregistre la chanson One du groupe rock U2 disponible sur l'album In The Name Of Love : Africa Celebrates U2, sorti en avril 2008.
Il s'est produit à quatre reprises dans le métro de Paris dans le cadre de l'opération Destination musique organisée par la RATP les 1er (Miromesnil)1, 3 (Olympiades), 4 (Montparnasse ' Bienvenüe) et 6 septembre 2008 (Auber).
Keziah Jones a de nombreux projets, notamment de créer un festival de musique Paris-Lagos et de se lancer davantage dans la pédagogie du Blufunk, style musical qu'il a créé et dont il voudrait transmettre les secrets aux jeunes générations2.