Nûr
Spectacle
Pop
2024-11-20
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Questions à Nûr par Guillaume Billy

G B : Bonjour, Nûr, comment voulez-vous que l'on prononce votre nom Nour ou Nûr ?

Nûr : Nûr,  on préfère Nûr 

G B : La dernière fois que je vous ai vu c'était c'était une soirée “tremplin” avec un enjeu assez important. J 'étais un peu chiffonné par  le côté compétition entre différentes artistes qui s’apprécient

Nûr : Nous aussi

G B : Toutes les participantes ont bien tordu l'affaire et c'était finalement une très belle soirée. J’ai 3 questions qui m'intéressent, et puis une plus particulièrement pour vous. Vous êtes un groupe qui est accompagné alors première question : «  l'accompagnement comment on en profite et comment on s'en protège  ? »

Nûr : La question  ! On a eu l'occasion de faire des résidences. Pendant la première j'ai eu beaucoup de problèmes avec  l'ordinateur donc on a dû gérer toute la partie technique c'était pas très fun. Mais on a refait une résidence il y a 2 semaines avec Thibault qui nous fait le son ce soir et c'était vraiment très bien de pouvoir travailler sur une scène à l'Aéronef.

Ça c'est très bien, c'est ce que propose souvent l'accompagnement. On va peut-être avoir une live-session avec cet accompagnement ce qui est assez bénéfique pour les groupes. C'est pratique d'avoir des images pour être programmées, parce que c'est quelque chose qui coûte tout de suite très cher. Voilà c'est un peu l'objectif de l'accompagnement ; avoir une vidéo et avancer sur les petits soucis techniques que l'on peut avoir. Comment ne pas perdre son identité, pour nous ce n'est pas très difficile on sait assez vite ce qu'on veut. Ça ne veut pas dire qu’on n’écoute pas les conseils. En termes de valeur on souhaite rester alignées. L'important pour nous c'est de rester nous-mêmes et de faire la musique qui nous rend fières.

G B : Est-ce que vous avez fait des actions des actions culturelles qui vous ont permis de faire de belles rencontres marquantes ? Et avez-vous joué dans des endroits qui vous ont vraiment apporté quelque chose pour votre travail ?

Nûr : Chaque action culturelle que nous avons faite nous a apporté et nous avons bien apprécié. Une qui nous a beaucoup marquées, c'est une que nous avons faite dans une école primaire à Tourcoing. Les élèves ont écrit leurs paroles et composé leur musique on a fait leur clip, et on a fait une restitution au Grand Mix. La plupart n'avaient jamais vu de concert et là ils avaient la chance d'en voir un et d'être artistes !

G B : Alors maintenant la question sur l'insularité comment fait-on pour sortir de sa petite ville ?

Nûr : Moi j'habite Marseille donc le projet est entre 2 villes. C'est quand même dans le Nord qu'on joue le plus, mais on essaie aussi de descendre dans le sud, on aimerait bien trouver des dates ailleurs : en Belgique en Bretagne, découvrir de nouveaux territoires et rencontrer de nouveaux publics. Pour ça il faut réussir à s'extirper des réseaux. En étant ici on espère rencontrer des professionnels d'autres régions.

G B : Et puisque tu es de Marseille alors dis-moi qu’y a-t-il de bien à écouter à Marseille ?

Nûr : Alors je ne suis quand même pas trop souvent à Marseille, mais il y a une salle que j'aime bien qui s'appelle l’Embobineuse plutôt branchée musique expérimentale. Mais je n'ai pas de groupe marseillais que je peux citer comme ça. Désolée. Peut-être que les gens vont plus volontiers se baigner que de créer de la musique dans une cave !

G B : Et si vous deviez faire le bilan de cette année 2024 ?

Nûr : Une année bien intense, on est contentes de sortir cet EP. Et on est contentes de faire cette release party qui fera un petit peu le bilan. On a fait aussi beaucoup de rencontres qui nous ont permis de savoir comment être bien entourées.