L (Raphaële Lannadère)
Spectacle
Chanson francaise
2012-03-16
 20 photos
Moi aussi, lorsque j’ai entendu L pour la première fois, j’ai pensé à Barbara, à Ferré. Mais on oublie vite les références pour apprécier la modernité de L. A Saint-Saulve, L nous fit voyager de New York à Londres en passant par la maison de sa grand-mère dans la Meuse. Je ne connais pas la Meuse, mais la visiter en sa compagnie… Elle nous fait aussi voyager dans l’histoire : el Djézaïr évoque la guerre d’Algérie, ce qui, en ces temps troublés et de commémoration, est un voyage utile dans l’obscurité de nos mémoires. Ce n’est pas un texte engagé au sens sartrien du terme, mais une évocation (autobiographique ?) de ces temps troublés où trois coups de révolver faisaient basculer une vie. L apprit un jour qu’une rumeur existait sur une supposée supercherie à propos du premier voyage de l’homme dans la lune. Rumeur selon laquelle les images auraient eu Kubrick pour auteur, elle lui rend alors hommage, hommage qu’elle prolonge dans la chanson qui suit, celle-ci référence musical au trio n°1 de Schubert, musique que l’on entend dans Barry Lindon, film de Kubrick… Mais dire cela n’est rien dire de l’émotion que créent les textes, la musique, l’ambiance des chansons et des concerts de L. Pour ressentir cela, comme je ne suis pas un poète et que je ne peux guère l’exprimer ici, il vous faudra aller voir L sur scène, ou écouter ses disques