Maxime Le Forestier
Spectacle
Chanson francaise
2009-09-12
 29 photos
Né le 10 février 1949 à Paris d'un père anglais et d'une mère française, Maxime Le Forestier doit à ses parents mélomanes le goût de la musique. Très jeune, il crée un duo « Cat et Max » avec une de ses soeurs, et commence à écumer les cabarets de la rive gauche. En mai 1968, le duo chante dans les usines en grève puis l'année suivante, Maxime Le Forestier effectue son service national au 13° Régiment de Dragons Parachutistes. Il vit très mal cette période qui lui inspire une chanson nettement antimilitariste, « Parachutiste ». Ce morceau est un des premiers grands succès de l'auteur, compositeur et interprète dont la discographie va connaître bien des hauts et des bas. En 1971, Maxime Le Forestier part vivre en Californie dans une communauté hippie, source de sa chanson « San Francisco ». De retour en France, Maxime Le Forestier se constitue peu à peu une petite équipe et enregistre quelques disques. En parallèle, ses rencontres avec Georges Brassens en 1972, puis avec Léo Ferré, en 1974, le confortent dans son engagement anticlérical et son refus de l'autorité. Il participe d'ailleurs aux cotés de Léo Ferré à des concerts en faveurs de prisonniers politiques chiliens. En 1976, Maxime Le Forestier part en tournée en URSS, lui qui se dit communiste tombe de haut en voyant la réalité que vivent les soviétiques. Quand il rentre en France, la mode a changé et les « babas cools » rêveurs ne sont plus de mise. La maison bleue de Maxime Le Forestier ne fait plus recette, son image de barbu humaniste aux idées révolutionnaires est dépassée. Suite à cet échec commercial qui fait écho à ses propres interrogations politiques, Maxime Le Forestier va voyager et se tourner vers d'autres genres musicaux, le blues, le jazz et la world music. En 1982, il chante en Algérie, en Nouvelle-Calédonie et au Liban. Une chanson va lui redonner la faveur populaire en 1988, « Né quelque part » qui parle de l'expulsion des émigrés clandestins et des sans-papiers. Maxime Le Forestier compose et chante les refrains entraînants comme « Ambalaba » dont les paroles n'ont rien des variétés populaires et évoquent plutôt la misère et les petites joies des laisser pour compte. Toujours humaniste s'il n'est plus baba, il offre volontiers les recettes de ses concerts aux enfants du tiers-monde ou à la lutte contre le sida, quand il ne participe pas au concert des « Enfoirés » pour les Resto du coeur. En 2005, Maxime Le Forestier revisite l'oeuvre de Georges Brassens dans des albums et des concerts qui reprennent les airs les plus connus du grand poète sétois mais également quelques magnifiques inédits. Le grand succès que rencontre cet hommage à Georges Brassens le remet sur les routes de France jusqu'à la fin 2006. Maxime Le Forestier a toujours été très discret sur sa vie privée même si sa biographie est celle d'un des artistes français l'on dit engagés les plus connus. Il a accompagné toute une génération, depuis la jeunesse fleurie des années soixante dix et ses utopies jusqu'à nos jours. Maxime Le Forestier a su, tel Peter Gabriel, écouter d'autres musiques pour étendre son répertoire et aller puiser ici ou là les ritournelles qui accompagnent ses paroles citoyennes du monde. Source : myspace Maxime le Forestier